NOMADISCH

Si l’on fait abstraction des litres de fioul consommés pour se déplacer, du butane utilisé pour l’eau chaude et du problème du chauffage non encore résolu, on peut dire que le bateau a franchi une étape vers son autonomie énergétique. L’électricité à bord est enfin obtenue avec des panneaux solaires et des batteries ! Informations techniques : Les panneaux (à midi par un ciel sans nuage) ont une capacité totale de 1840Wc. Le parc de 12 batteries à une capacité de stockage de 1320Ah (en 24V), soit 144Ah en 220V (en vidant complètement les batteries). Le tout est complété par 2 chargeurs contrôleurs DC MPPT 100/50, un régulateur Victron Quattro et un transformateur d’isolement. La conception et la partie électrique ont été réalisées par Ecopart , un grand merci à eux ! Retour en image sur cette installation. Il a d'abord fallu retirer les écoutilles d'origine, et construire un toit en acier pour fermer la cale et pouvoir ensuite poser les panneaux s...

Isolation de la cabine arrière : check ! Merci encore à l'entreprise SFCI à St-Vit pour la fourniture du bois ! Cloison étanche entre la salle machine et la cabine arrière Work in progress ... Petite pause méritée ! Coffrage en bois qui va accueillir l'isolant puis le revêtement futur Les cosmonautes en action ! Et voilà le travail !

Le principe de Lavoisier appliqué à Nomadisch, ou la nouvelle vie d'une cuve à eau ! Bravo à Nicolas pour cette belle idée !

Mise en cale sèche à Saint-Jean-de-Losne Nomadisch à côté de la Reine Pédauque Retouche de peinture Dépose du safran Et voilà, l'hélice est partie chez l'hélicier pour une petite remise en forme ! L'ancienne ancre (250 kg) et la nouvelle (160kg) plus adaptée La nouvelle ancre de Nomadisch ! L'hélice comme neuve ! Et voilà, tout est remonté, on peut enfin partir !!!

En avril, le temps commença à être clément, les écluses ouvrirent, les bateaux de location se mirent à sillonner le canal du Rhône au Rhin et le Doubs. Une très bonne période pour emmener Nomadisch au chantier de réparation ! Mais c'était sans compter sur Murphy et sa fameuse loi. Le départ fût prévu le 16 avril, à dix heure. A midi pétantes, nous reçûmes un avis à la batellerie informant d'une crue qui s’avérera être une des plus importantes de ces dernières années ! Nous arrivâmes malgré tout jusqu'à Osselle, où le bateau restera une semaine, attendant que les eaux veuillent bien redescendre le minimum nécessaire. La suite du voyage (sans marche arrière rappelons-le) sur le Doubs bien chargé, se passa (presque) sans encombres, hormis une petite erreur de débutant (mais nous le sommes à vie, je le crains fort) qui me fit voir une cascade à une distance beaucoup plus courte que respectable, et l'arrivée, sans demi-tour ni galipette, ne se fît plus attendre et le bate...